En milieu scolaire, au service de garde ou en milieu familial, les enfants affichent des comportements qui, la plupart du temps, sont expliqués de manière simpliste ou qui sont tout simplement ignorés. Pourtant, beaucoup de ces signes sont des appels à l’aide qui demandent d’être étudiés en contexte afin d’en découvrir les tenants et les aboutissants. La complexité qui entoure le développement d’un jeune, les interrelations entre les dimensions sollicitées à chacun des stades de son développement doivent inciter les intervenants à aller plus en profondeur dans l’explication des signes visibles ou perceptibles de son comportement. Ainsi, les interventions seront ajustées afin d’aider l’enfant de façon optimale dans son développement.
Cette période de la préadolescence est sujette à de grands bouleversements aussi bien sur le plan physique et physiologique, cognitif et langagier, social et affectif; ce qui en fait une période à haut risque «pour l’émergence de comportements potentiellement dommageables.» Les enjeux sont de taille. Cependant, il y a moyen de redresser les situations grâce aux facteurs de protection qui fournissent de solides appuis. Il n’y a pas lieu de baisser les bras. À cet âge-là, certains comportements sont légitimes même s’ils ne cadrent pas avec la vision que se fait un adulte, d’autres le sont moins, mais ils trouvent tous une explication.
Les comportements adéquats au même titre que le français ou les mathématiques constituent des apprentissages. Il faut les enseigner et les évaluer dans la mesure du possible. J'ai compris cette nuance après avoir suivi, avec la Téluq, le cours de psychologie avec le professeur Steeve Bissonnette, psychoéducateur.
Marie Myrtha Été 2015
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